A propos des déclarations du président gimontois

Gimont, la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf?

Nous n'avons pas le plaisir de connaître Jaime Rodriguez, mais quand même!!!

Beau coup de pub!

Dans l'article du 13 septembre de « La Dépêche du midi », nous citons:

« Le toro contesté à Gimont »

« L'enjeu c'est celui de la tauromachie aux portes de Toulouse »

« c'est grâce à cette action en justice que Rieumes et Fenouillet ont pu organiser des corridas »

« des Nîmois feront le déplacement à la becerrada de Gimont... Par solidarité »

C'est tout? Quel toro? Un becerro, ce n'est pas un taureau, c'est un veau!

Ouf! Nous n'y avions pas pensé, Gimont avec sa tienta, sa capea et sa becerrada est le grand rendez-vous taurin de la saison! Et Vic dans tout ça?

La violence, toujours

Non, cher président, nous n'avons pensé qu'aux enfants et à l'éclairage particulier qu'une gimontoise a donné à votre événement, la violence et le mensonge de votre information au public. Choses que personne ne conteste dans l'article!

Il nous semble aussi que l'argent public pourrait être mieux dépensé que dans la mise en avant d'écoles taurines et de l'esthétisation de la souffrance animale, en public.

Oui, ce sont bien des veaux, des taurillons qui seront piqués par des apprentis avant d'être tués à l'abri des regards, de la violence avant l'agonie et la mort. Quelle morale soutient ces actes? C'est cela la déclinaison gimontoise de « l'animal, être sensible », sous les yeux d'enfants spectateurs, dans la musique flamenca?

Gimont a sans doute d'autres atouts aux « portes de Toulouse »

Mais voilà, c'est plus simple de taper en touche et tant qu'on y est d'alerter les braves gens sur les « faits divers », profitant, tant qu'on y est pour faire planer des soupçons sur ces « mouvements anti-corridas » dans des propos à la limite de la diffamation ou en tous cas du dénigrement.

Et des questions...

Mais du coup ça rend curieux... Des arènes plastiquées en 1993, ça n'est pas rien, même si l'on ne parle que « d'endommagées ». Nous n'avons pas trouvé d'article relatant cet événement, la corrida a bien eu lieu, avec succès semble-t-il....

10 ans plus tard, scénario de série noire à Fenouillet, coups de feu (balles de 16mm!) sur la voiture du maire, puis mairie incendiée... et voitures incendiées en 2006. Les archives de « La Dépêche » sont riches.

St Perdon 2009, les arènes brûlent, les taurins mettent en avant les « techniques » d'ALF, bien que les véritables coupables soient connus et relaxés, puisque l'incendie est finalement accidentel, l'article qui incrimine ALF n'a pas été corrigé.

M.Viard aussi semble avoir sa maison qui brûle en 2011 et soupçonne les antis.

Y a t-il des traces des anti-corridas dans les suites judiciaires de ces affaires? Seuls le faits et les soupçons des taurins sont relatés dans les journaux, mais où sont les interpellations, les procès?

Etrange monde

Ce qui nous semble étrange ce sont les méthodes.

Le calibre 16 nous fait penser à d'anciens fusils de chasse, qui peuvent très bien venir d'Espagne, d'ailleurs.

Le milieu taurin est-il si « paisible » qu'il veut bien nous le faire penser? N'ont-ils pas eux-mêmes quelques « difficultés » internes?

1993, 2003, ce sont les débuts de Gimont et de Fenouillet.

Parfois des soucis de contrat peuvent émailler les faits divers de violences ou de questionnements.

Parfois des toreros sans contrats n'hésitent pas dans les années 1995, 1996, à tuer les taureaux qui devaient être lidiés.

Parfois une empresa, comme Chopera, se vante de laisser un cadeau de 150000€ à Eauze... Le maire se dit surpris et ne croit pas à l'existence de telles dettes. Le club taurin à l'époque, malgré ses 26000€ reçus d'aides, ne se plie pas à la règle de la certification de ses comptes (déclaration du maire à "La Dépêche du midi")...

Et puis, il reste Fenouillet, qui est cité... le maire-victime soutient un prestigieux projet d'arènes, finalement il perd les élections en 2008 et s'expatrie pour revenir et à nouveau se faire élire en 2014. Surprise, en 6 ans ses velléités de corridas ont disparu... et les antis n'y sont pour rien.

En toute chose il convient d'être prudent, quel est vraiment le but ou l'intérêt de toujours faire passer les anti-corridas pour des terroristes dangereux, n'est-ce pas là la bonne question?

Attention, ci-dessous, scène de violence des anti-corridas insoutenable!!!!

Environ 20 taurins font face à la horde déferlante d'environ 200 manifestants dans une rue de Bayonne. 4 policiers, au péril de leur vie, restent enfermés dans leur voiture pendant toute la durée de l'assaut!